Dans la tourmente révolutionnaire, les moniales sont chassées. Elles sont au nombre de onze : Mme de Retz, abbesse ; Mmes de Lussac ; de Châleauneuf ; de Romeuf ; de Beaufort ; de Chastel ; de Bouiller ; du Verger ; de Rochemure ; de Saint-Pol et de Pozols. Elles se réfugient chez des paysans des environs. Dans sa fuite, la dernière abbesse Mme de Retz
remet à la famille Vey d’Araules le précieux tableau que l’on appelle aujourd’hui « leTableau miraculeux de Notre Dame d’Araules » avant de se réfugier chez sa parente Mme de Chavagnac, mère de La Fayette.
Une légende évoque le fameux mystère qui entoure ce tableau. L’image dédiée à l’église araulaise avait été retrouvée, comme par magie, posée au pied d’une croix en bord de chemin conduisant au hameau de « la Salce » aux bords de
l’Auze. Elle avait également été vue à Saint-Jeures, « Raffy » … avant de revenir au pied de la croix.
Stupéfait, le clergé avait organisé une procession pour la reconduire dans l’église d’Araules.
C’est là que l’on peut le voir aujourd’hui. Il a été classé au monument historique en 2014.
Voici une page de l’histoire de notre pays relatée succinctement à travers les vestiges que l’on peut découvrir aux bords des ruisseaux : la Naÿme et l’Auze. L’histoire de cette abbaye est étroitement liée à la commune d’Araules dont le mandement occupait la plus grande partie ; le reste appartenant au mandement de Bonas.
IDEE RANDO - LA RONDE DES MONIALES
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